Les microsporidies sont cosmopolites et largement distribuées dans le monde animal (mammifères, poissons, insectes…). Chez l’humain leur pouvoir pathogène est exceptionnel en dehors du contexte des immunodépressions (patients atteints de SIDA).
La contamination se fait par ingestion de spores (péril feco-oral). Elle serait interhumaine, l’humain étant vraisemblablement le seule réservoir de parasite pour les deux microsporidies habituellement impliquées en pathologie humaine. La contamination par inhalation a également été évoquée.
Les spores peuvent résister dans le milieu extérieur pendant plusieurs mois grâce à la chitine de leur membrane interne. Elles sont d’emblée infestantes.