Les simulies sont vectrices de l’onchocercose humaine et de différents arbovirus. Lorsqu’elles pullulent, ce sont également des agents de nuisances au sein des troupeaux de bovins et rassemblements de personnes l’été. Leur salive est toxique et génère de fortes réactions locales.
Seules les femelles sont hématophages. Elles piquent le jour à des heures variables selon l’espèce et les conditions climatiques.
Les stades pré-imaginaux (œuf, larve, nymphe) sont aquatiques. Les œufs sont pondus sur des végétaux flottants. Les larves nécessitent pour leur développement une milieu aquatique très oxygéné (cascade ou fleuve à débit rapide) car elles captent l’oxygène de l’eau. Elles sont fixées en permanence sur des supports immergés par leur disque adhésif postérieur et leur pseudopode thoracique qui leur servent également pour se déplacer par arpentage. Elles se transforment en nymphes protégées dans un cocon. L’imago sort du cocon et gagne la surface dans une bulle d’air protectrice.