Contexte épidémiologique de la glossine

Les glossines sont strictement rencontrées en Afrique tropicale. Plusieurs facteurs (climat trop chaud, pluviométrie trop faible, végétation et nourriture)  limitent leur aire d’extension.

Chez les glossines, contrairement aux autres Diptères, mâle et femelle sont hématophages et sont  vecteurs de la trypanosomiase africaine. C’est au cours d’un repas sanguin que le parasite, stocké dans les glandes salivaires de l’insecte, est inoculé à l’homme avec la salive.

Les glossines ont une activité diurne calquée sur celle de leurs hôtes habituels. Elles volent peu et restent à proximité de leurs gîtes de repos. Elles sont attirées par les couleurs sombres et sont sensibles aux mouvements.

La larve se développe dans l’utérus de la femelle. Elle est pondue à proximité du gîte de repos des adultes, sur un sol meuble, humide, à l’abri de la lumière. Elle s’enfonce très vite dans le sol et se transforme en pupe d’où émergera l’adulte.