L’anophèle femelle est vecteur du paludisme humain. Parmi les 400 espèces du genre, seules 60 sont de bons vecteurs certains transmettant le parasite par intermittence et d’autres de façon continue.
Seules les femelles sont hématophages. Un repas sanguin est indispensable pour assurer la production des œufs. C’est au cours de ce repas que le parasite, stocké dans les glandes salivaires de l’insecte, est inoculé à l’humain avec la salive.
L’anophèle femelle joue également un rôle dans la transmission de la filaire Wuchereria bancrofti et de différents arbovirus.
Les stades pré-imaginaux (œuf, larve, nymphe) sont aquatiques. L’anophèle a donc besoin pour sa reproduction de la présence de plans d’eau de surface calme et non polluée. Larves et nymphes se tiennent à l’interface eau – air ou elles viennent respirer l’oxygène de l’air. La larve est omnivore, la nymphe ne se nourrit pas.