Contexte épidémiologique de Rhipicephalus sanguineus

Ces tiques sont cosmopolites et évoluent sous tous les climats. En France leur activité maximale est en avril-mai. Elle est quasiment nulle en juin-juillet mais reprend à la fin de l’été et au début de l’automne.

Ce sont des ectoparasites semi-permanents qui restent fixés longtemps sur leur hôte pour se nourrir. Chaque stade de développement est caractérisé par un seul repas sanguin sur 3 hôtes différents (mammifères).

La tique s’agrippe à son hôte lorsqu’il marche ou s’allonge dans l’herbe. Elle enfonce son rostre tout en écartant ses pédipalpes, et s’ancre solidement grâce aux dents rétrogrades de l’hypostome. Elle se gorge de sang en inoculant régulièrement de la salive. Le repas peut durer plusieurs heures à plusieurs jours. Une fois gorgée elle se détache et se laisse tomber sur le sol où elle digère.

ØLeur biotope peut s’étendre à l’habitat humain (niche, chenil, dépendances).

Rhipicephalus sanguineus peut transmettre par sa salive, au cours d’un repas sanguin, la fièvre boutonneuse méditerranéenne, la fièvre pourpre des montagnes Rocheuses et la babésiose. Toutefois la contamination n’intervient que si la tique reste fixée longtemps sur son hôte.