Contexte épidémiologique de Diphyllobothrium latum

  • Parasitose des régions à climat froid avec de grandes étendues d’eau douce (lacs, deltas) surtout en Europe du Nord et en Russie.
  • Contamination humaine par ingestion de chair de poisson parasité consommé cru, insuffisamment cuit ou mariné (principalement les lottes, perches, turbots, brochets et saumons) : 10% des filets de perches du lac Léman contiennent des larves infestantes.
  • Les œufs pondus dans les matières fécales doivent impérativement être  en contact avec l’eau douce pour poursuivre leur évolution. Ils résistent plusieurs mois au froid, mais sont très sensibles à la dessiccation et aux agents détergents.
  • Il n’existe pas d’hôte spécifique, l’Homme peut être contaminé au même titre que d’autres vertébrés piscivores, comme l’ours, le chien et le chat.
  • Les larves sont tuées par congélation en quelques heures selon l’épaisseur du poisson et en quelques minutes à 55°C.