Contexte épidémiologique du phlébotome

Le phlébotome femelle est vecteur des Leishmanioses. Ce «moucheron» vit dans des pays relativement secs tropicaux et tempérés (on en trouve plusieurs espèces dans le midi de la France).

Seule la femelle est hématophage. C’est au cours d’un repas sanguin que le parasite est régurgité dans la plaie dilacérée par les pièces piqueuses. La piqûre est douloureuse. Selon les régions ces insectes piquent de préférence l’humain ou les animaux (mammifères domestiques ou sauvages, oiseaux…).

Les phlébotomes ont une activité crépusculaire par temps calme lorsqu’il n’y a pas de vent. Il sont attirés par la lumière et se déplacent silencieusement par petits bonds. Ils piquent aussi bien à l’intérieur des habitations qu’à l’extérieur. Le jour ils se cachent dans des recoins obscurs et humides.

La larve vit dans le sable, les fissures des vieux murs, les décombres avant de se transformer en nymphe. Elle se nourrit de débris organiques (déjections d’insectes et de lézards, végétaux ou animaux en décomposition).